Björk et séjour à la neige
2 articles en 1 aujourd'hui.
Tout d'abord, le concert de Björk du 25 Février à Osaka.
Ils confisquaient les appareils photos à l'entrée (pourquoi diable ai-je dit que j'en avais un ?), je n'ai donc pas pu prendre de photos du concert, ce qui est bien dommage. Ceci rend la tâche beaucoup plus ardue pour moi quant à décrire l'ambiance qui reignait là-bas.
Bon, on va commencé par ce que j'ai ressenti. Des frissons, beaucoup beaucoup beaucoup de frissons. Voir ce petit bout de bonne femme, cette flamme de vie dansante devant la foule, ça semblait irréel. Et pourtant, elle était bien là. Et cette voix !!! C'était à peine croyable. Il n'y a pas à dire, cette femme existe et elle est Art...
Elle a chanté quelques chansons de son dernier album Volta, que je ne connaissais pas mais que je compte bien récupérer un de ces 4. Le reste était des chansons de ces précédents albums, que je connaissaient à peu près toutes. Les frissons de la tête au pied quand on reconnait les premières notes d'une chanson que l'on adore. Je ne vous dit pas l'état dans lequel j'étais quand elle a commencé à chanter Pagan Poetry ou encore All Is Full Of Love !!!
Pour ce qui est de l'ambiance dans la salle, on était bien loin de la folie euphorique des salles européennes. Avant le concert, tout le monde était assis, y compris les personnes situées dans l'arène (moi j'étais sur un siège en hauteur). Quand Björk est arrivée sur scène, tout le monde s'est levé devant sa chaise, ce qui fait que, de là où j'étais, je voyais des rangées et des rangées de gens debouts et bien alignés, écoutant sagement le concert. Dans mes hauteurs à moi, ça ne bougeait guère non plus. Je me sentais intimidée, je n'osais pas trop danser malgré ma très fort envie de la faire. Un concert de ce genre au Japon, c'est très spécial. Mais faut pas croire que tous les concerts sont comme ça. Je me rappelle le concert de Daft Punk, ça bougeait un peu plus, et j'ai entendu dire par des amis que l'ambiance au concert de Rage Against the Machine était complètement délirante.
Donc voilà, je suis revenue enchantée de ce magnifique concert. Björk dans une robe dorée éclatante, dansante, sautillante, pieds-nus, elle semblait libre comme l'air et heureuse. Je pense que c'est une image que je ne suis pas prête d'oublier !
En parlant d'oublier, j'avais la tête tellement ailleurs quand je suis sortie de là que j'ai commencé à repartir sans récupérer mon appareil photo ! Heureusement que le chateau d'Osaka que j'ai croisé sur la route m'a donné envie de prendre une photo... Ah j'vous jure, une sacrée cervelle de moineau...
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2e partie : Le séjour à la neige.
Je suis partie par un bus de nuit de Kyoto jusqu'à Yomase, une petite station de ski dans la préfecture de Nagano. Evidemment, le premier jour, j'avais les yeux qui pendaient sur les joues, vu la facilité avec laquelle j'avais pu dormir dans ce bus adapté aux proportions japonaises. C'était un plan où tout était compris, les petit-dèjs, les repas du soirs, les skis et même les vêtements de ski ! On a bien rigolé quand on a reçu les combinaisons. Petit retour dans les années 80 !
Et encore j'ai eu de la chance, j'ai échappé à la combinaison rose fluo...
Petits aperçus sur la station :
Désolée pour le 2e panorama, je n'ai pas pris assez de photos pour pouvoir me débarasser des bouts noirs.
On a eu pas mal de chance pour le temps, il a fait un pur ciel bleu le premier jour, puis les deux jours suivants (je suis restée 3 jours là-bas) ça alternait entre soleil et nuages. La neige était excellente. Le premier jour, j'ai fait du ski, histoire de retrouver mes sensations, mais ensuite, je me suis lancée dans le snowboard !!!
Et bien, sachez-le, le snowboard, c'est loin d'être aussi facile et naturel que ça en a l'air... La première étape dans l'apprentissage a été de passer de la postion "cul dans la neige" (position de base, à laquelle il est impossible d'échapper, que l'on soit bon ou mauvais. Les snowboarders se reconnaissent facilement dans les restos, ce sont ceux qui ont un gros rond mouillé au niveau du postérieur), à la postion debout. Pas évident évident. Tout est histoire d'équilibre dans ce sport. Où pousser avec les pieds ? Comment placer les hanches ? Faut-il plier les genoux à tel ou tel moment ? Bref, des tas de questions à se poser et auxquelles même après 2 jours de snowboard je ne savais toujours pas répondre.
Cela dit, sans instructeur ni quoi que ce soit pour expliquer comment s'y prendre, je ne suis pas peu fière de mes progrès. Bon, après, c'est vrai que mes progrès ne se sont pas révélés suffisants pour quitter la piste verte du bas de station, que j'ai du parcourir une bonne vingtaine de fois. Et je n'ai pas réussi à surmonter la difficulté du télésiège, je déchaussais à chaque fois avant de monter. En parlant de chausser et de déchausser, le snowboard présente l'avantage certain d'avoir des chaussures confortables. Pas besoin d'après-skis ! C'est fantastique, non ?
Alala, vous n'imaginez pas combien de gamelles j'ai pu me prendre pendant ces 2 jours de snowboard... J'ai fait marcher la loi de la gravité, croyez-moi, et elle est sans pitié ! Je suis couvertes de bleus, mais ce sont surtout les genoux, les fesses et les mollets qui ont pris. Mais, comme on dit, "après l'effort ,le réconfort", un bon chocolat chaud nous attendait pour réchauffer nos coeurs et nos corps, puis un bon bain chaud à la japonaise (ce qui veut dire très très TRES chaud, tu serais aux anges Maman). Le dernier jours, je suis allée dans un Onsen qui avait un rotenburo (c'est-à-dire un bassin en extérieur). Se baigner au chaud entourée de belles pierres arrangées et d'un paysage enneigé, c'était vraiment le pied !
Aujourd'hui, si le temps le permet, je vais aller faire un tour à Nanzen-ji, un complexe de temples zen, dont 3 sont ouverts au public. On verra bien...
Gros bisous à tous !
Tout d'abord, le concert de Björk du 25 Février à Osaka.
Ils confisquaient les appareils photos à l'entrée (pourquoi diable ai-je dit que j'en avais un ?), je n'ai donc pas pu prendre de photos du concert, ce qui est bien dommage. Ceci rend la tâche beaucoup plus ardue pour moi quant à décrire l'ambiance qui reignait là-bas.
Bon, on va commencé par ce que j'ai ressenti. Des frissons, beaucoup beaucoup beaucoup de frissons. Voir ce petit bout de bonne femme, cette flamme de vie dansante devant la foule, ça semblait irréel. Et pourtant, elle était bien là. Et cette voix !!! C'était à peine croyable. Il n'y a pas à dire, cette femme existe et elle est Art...
Elle a chanté quelques chansons de son dernier album Volta, que je ne connaissais pas mais que je compte bien récupérer un de ces 4. Le reste était des chansons de ces précédents albums, que je connaissaient à peu près toutes. Les frissons de la tête au pied quand on reconnait les premières notes d'une chanson que l'on adore. Je ne vous dit pas l'état dans lequel j'étais quand elle a commencé à chanter Pagan Poetry ou encore All Is Full Of Love !!!
Pour ce qui est de l'ambiance dans la salle, on était bien loin de la folie euphorique des salles européennes. Avant le concert, tout le monde était assis, y compris les personnes situées dans l'arène (moi j'étais sur un siège en hauteur). Quand Björk est arrivée sur scène, tout le monde s'est levé devant sa chaise, ce qui fait que, de là où j'étais, je voyais des rangées et des rangées de gens debouts et bien alignés, écoutant sagement le concert. Dans mes hauteurs à moi, ça ne bougeait guère non plus. Je me sentais intimidée, je n'osais pas trop danser malgré ma très fort envie de la faire. Un concert de ce genre au Japon, c'est très spécial. Mais faut pas croire que tous les concerts sont comme ça. Je me rappelle le concert de Daft Punk, ça bougeait un peu plus, et j'ai entendu dire par des amis que l'ambiance au concert de Rage Against the Machine était complètement délirante.
Donc voilà, je suis revenue enchantée de ce magnifique concert. Björk dans une robe dorée éclatante, dansante, sautillante, pieds-nus, elle semblait libre comme l'air et heureuse. Je pense que c'est une image que je ne suis pas prête d'oublier !
En parlant d'oublier, j'avais la tête tellement ailleurs quand je suis sortie de là que j'ai commencé à repartir sans récupérer mon appareil photo ! Heureusement que le chateau d'Osaka que j'ai croisé sur la route m'a donné envie de prendre une photo... Ah j'vous jure, une sacrée cervelle de moineau...
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2e partie : Le séjour à la neige.
Je suis partie par un bus de nuit de Kyoto jusqu'à Yomase, une petite station de ski dans la préfecture de Nagano. Evidemment, le premier jour, j'avais les yeux qui pendaient sur les joues, vu la facilité avec laquelle j'avais pu dormir dans ce bus adapté aux proportions japonaises. C'était un plan où tout était compris, les petit-dèjs, les repas du soirs, les skis et même les vêtements de ski ! On a bien rigolé quand on a reçu les combinaisons. Petit retour dans les années 80 !
Et encore j'ai eu de la chance, j'ai échappé à la combinaison rose fluo...
Petits aperçus sur la station :
Désolée pour le 2e panorama, je n'ai pas pris assez de photos pour pouvoir me débarasser des bouts noirs.
On a eu pas mal de chance pour le temps, il a fait un pur ciel bleu le premier jour, puis les deux jours suivants (je suis restée 3 jours là-bas) ça alternait entre soleil et nuages. La neige était excellente. Le premier jour, j'ai fait du ski, histoire de retrouver mes sensations, mais ensuite, je me suis lancée dans le snowboard !!!
Et bien, sachez-le, le snowboard, c'est loin d'être aussi facile et naturel que ça en a l'air... La première étape dans l'apprentissage a été de passer de la postion "cul dans la neige" (position de base, à laquelle il est impossible d'échapper, que l'on soit bon ou mauvais. Les snowboarders se reconnaissent facilement dans les restos, ce sont ceux qui ont un gros rond mouillé au niveau du postérieur), à la postion debout. Pas évident évident. Tout est histoire d'équilibre dans ce sport. Où pousser avec les pieds ? Comment placer les hanches ? Faut-il plier les genoux à tel ou tel moment ? Bref, des tas de questions à se poser et auxquelles même après 2 jours de snowboard je ne savais toujours pas répondre.
Cela dit, sans instructeur ni quoi que ce soit pour expliquer comment s'y prendre, je ne suis pas peu fière de mes progrès. Bon, après, c'est vrai que mes progrès ne se sont pas révélés suffisants pour quitter la piste verte du bas de station, que j'ai du parcourir une bonne vingtaine de fois. Et je n'ai pas réussi à surmonter la difficulté du télésiège, je déchaussais à chaque fois avant de monter. En parlant de chausser et de déchausser, le snowboard présente l'avantage certain d'avoir des chaussures confortables. Pas besoin d'après-skis ! C'est fantastique, non ?
Alala, vous n'imaginez pas combien de gamelles j'ai pu me prendre pendant ces 2 jours de snowboard... J'ai fait marcher la loi de la gravité, croyez-moi, et elle est sans pitié ! Je suis couvertes de bleus, mais ce sont surtout les genoux, les fesses et les mollets qui ont pris. Mais, comme on dit, "après l'effort ,le réconfort", un bon chocolat chaud nous attendait pour réchauffer nos coeurs et nos corps, puis un bon bain chaud à la japonaise (ce qui veut dire très très TRES chaud, tu serais aux anges Maman). Le dernier jours, je suis allée dans un Onsen qui avait un rotenburo (c'est-à-dire un bassin en extérieur). Se baigner au chaud entourée de belles pierres arrangées et d'un paysage enneigé, c'était vraiment le pied !
Aujourd'hui, si le temps le permet, je vais aller faire un tour à Nanzen-ji, un complexe de temples zen, dont 3 sont ouverts au public. On verra bien...
Gros bisous à tous !