Himeji et Kotohira
Bonjour tout le monde !
Après une longue pause dûe aux multiples rapports que j'ai eu à écrire, j'ai enfin un peu de temps pour faire avancer mes aventures. Je laisse tomber l'épisode Kanazawa, vous aurez un petit récit détaillé (si je m'en souviens encore à ce moment là) à mon retour en France si vous le souhaitez.
Pas de chance, vous n'aurez donc pas l'occasion de me voir en kimono !
Pour le concert de Daft Punk, j'attends de récuperer des photos, parce que moi, je n'avais pas apporté mon appareil de peur qu'il finisse ruiné. En fait, j'aurais tout à fait pu le prendre, mais bon. Il y a aussi des videos qui tournent. J'ai accumulé pas mal de vidéos depuis que je suis ici et j'aimerais bien pouvoir vous en faire profiter. Il faudra que je demande la procédure à suivre à Alban. Patience donc.
L'épisode que je vais vous raconter aujourd'hui concerne une excursion organisée par le programme KUINEP. Nous sommes allés voir le Chateau Himeji (ou Himeji-jo) puis nous avons traversé un énorme pont pour passer de Honshu (l'île principale du Japon) à Shikoku (une île au Sud de Honshu). Voici la carte :
Commençons par le commencement donc : Himeji.
Nous sommes partis le Dimanche 25 Novembre à 8h depuis l'Université de Kyoto. Après 2h20 de car, nous sommes arrivés à Himeji-jo. Il est fort impressionant, comme vous pourrez sans doute le constater par vous-même :
Nous avons été divisés en 3 groupes, chaque groupe à la charge d'un guide. Notre guide était charmante et nous a raconté les différentes astuces assurant la défense du chateau : des niveaux cachés vu de l'extérieur, les différentes enclaves séparées par 8 portes avant d'atteindre le chateau, des chemins sans issue ou tortueux, des marches d'allure homogène alors qu'elles sont complètement différentes, des murs qui peuvent s'écrouler d'un seul geste de la part des gardes... Et j'en passe. Ils avaient de bien bonnes idées déjà à cette époque là !!!
Je vous encourage à aller consulter les photos quand vous aurez fini de lire cet article. Pour une raison de... nomenclature disons, elles sont dans le désordre. Je m'en excuse. A priori, ça devrait pas être difficile à retrouver à quel moment a été prise chacune d'entre elles.
Les couleurs étaient encore celles de l'automne (ce qui n'est déjà plus le cas à Kyoto aujourd'hui). Visez un peu ça !
Bon je sais, j'ai pas arrêté de vous montrer ce genre de photo, mais j'ai tellement été impressionnée par toutes ces couleurs ! Ou bien ma sensibilité aurait-elle changé depuis que je suis au Japon ?
Ensuite, nous avons repris le car et nous avons traversé le pont Seto Ohashi (consulter wikipedia pour plus de détails).
Nous nous sommes arrêtés au milieu du pont sur une île où se trouvait un musée consacré au pont. Pas grand chose à dire là dessus, si ce n'est que ça nous a fait du bien de faire une pause.
Nous sommes ensuite arrivés à Kotohira, une ville sur Shikoku. Nous avons dormi dans un ryokan (une sorte d'auberge à la japonaise quoi). Ils avaient un sento sur le toit (un sento c'est un bain public où on se met tout nu devant les autres). Suivant les heures le sento était mixte (je n'y suis pas allée pour vérifier s'il l'était vraiment), masculin ou féminin. J'ai eu du mal à vraiment apprécier. Dehors, il faisait super froid, et être toute nue, ça aide pas, et dans le bain, c'était bouillant (tu aurais adoré, maman).
Super repas, super ambiance, super soirée dans un bar d'abord puis dans une des chambres. Le lendemain, nous nous sommes faits lever à 7h30. Je n'avais pas beaucoup dormi et me sentais encore bourrée des verres de sake de la veille. Mais qu'à cela ne tienne, je suis une warrior, c'est pas ça qui m'arrête !
Là, le pire de ce que l'on peut vivre au Japon m'attendait dans la salle du bas : un petit-déjeuner... C'est vraiment le seul truc que je n'apprécie pas ici. J'ai toutes les peines du monde en général à manger du riz à rien le matin, accompagné de feuilles de nori, de radis marinés dans le vinaigre, de soupe de miso et autres trucs improbables pour un pti-dèj.
Nous avons quitté ensuite le ryokan pour une ascension fantastique de quelques centaines de marches pour visiter un temple dans la montagne qui surplombe Kotohira. Une vue imprenable ! Après, c'était un temple quoi, rien de surprenant.
Ensuite nous sommes allés dans un resto qui proposait des cours de confection des nouilles udon, qui sont une spécialité du coin. Les udon sont des pâtes très épaisses à base de farine de blé que l'on cuit dans une soupe. Nous avons donc fabriqué nos propres udon, c'était super marrant, notamment toute la partie qui consiste à écraser rageusement la pâte sous ses pieds pour la lier parfaitement. Le découpage des nouilles était aussi assez rigolo, il obéit à un rituel de quelques étapes que je ne détaillerai pas ici, désolée.
Après l'effort, le réconfort, nous avons pu apprécier le fruit de notre labeur. Elles étaient, ma foi, assez inégales en taille mais très bonnes niveau goût.
Nous sommes ensuite rentrés sur Kyoto.
Voilà ceci clôt cet épisode.
Je n'ose rien promettre, de peur de ne pas tenir mes engagements.
That's all folks !
Après une longue pause dûe aux multiples rapports que j'ai eu à écrire, j'ai enfin un peu de temps pour faire avancer mes aventures. Je laisse tomber l'épisode Kanazawa, vous aurez un petit récit détaillé (si je m'en souviens encore à ce moment là) à mon retour en France si vous le souhaitez.
Pas de chance, vous n'aurez donc pas l'occasion de me voir en kimono !
Pour le concert de Daft Punk, j'attends de récuperer des photos, parce que moi, je n'avais pas apporté mon appareil de peur qu'il finisse ruiné. En fait, j'aurais tout à fait pu le prendre, mais bon. Il y a aussi des videos qui tournent. J'ai accumulé pas mal de vidéos depuis que je suis ici et j'aimerais bien pouvoir vous en faire profiter. Il faudra que je demande la procédure à suivre à Alban. Patience donc.
L'épisode que je vais vous raconter aujourd'hui concerne une excursion organisée par le programme KUINEP. Nous sommes allés voir le Chateau Himeji (ou Himeji-jo) puis nous avons traversé un énorme pont pour passer de Honshu (l'île principale du Japon) à Shikoku (une île au Sud de Honshu). Voici la carte :
Commençons par le commencement donc : Himeji.
Nous sommes partis le Dimanche 25 Novembre à 8h depuis l'Université de Kyoto. Après 2h20 de car, nous sommes arrivés à Himeji-jo. Il est fort impressionant, comme vous pourrez sans doute le constater par vous-même :
Nous avons été divisés en 3 groupes, chaque groupe à la charge d'un guide. Notre guide était charmante et nous a raconté les différentes astuces assurant la défense du chateau : des niveaux cachés vu de l'extérieur, les différentes enclaves séparées par 8 portes avant d'atteindre le chateau, des chemins sans issue ou tortueux, des marches d'allure homogène alors qu'elles sont complètement différentes, des murs qui peuvent s'écrouler d'un seul geste de la part des gardes... Et j'en passe. Ils avaient de bien bonnes idées déjà à cette époque là !!!
Je vous encourage à aller consulter les photos quand vous aurez fini de lire cet article. Pour une raison de... nomenclature disons, elles sont dans le désordre. Je m'en excuse. A priori, ça devrait pas être difficile à retrouver à quel moment a été prise chacune d'entre elles.
Les couleurs étaient encore celles de l'automne (ce qui n'est déjà plus le cas à Kyoto aujourd'hui). Visez un peu ça !
Bon je sais, j'ai pas arrêté de vous montrer ce genre de photo, mais j'ai tellement été impressionnée par toutes ces couleurs ! Ou bien ma sensibilité aurait-elle changé depuis que je suis au Japon ?
Ensuite, nous avons repris le car et nous avons traversé le pont Seto Ohashi (consulter wikipedia pour plus de détails).
Nous nous sommes arrêtés au milieu du pont sur une île où se trouvait un musée consacré au pont. Pas grand chose à dire là dessus, si ce n'est que ça nous a fait du bien de faire une pause.
Nous sommes ensuite arrivés à Kotohira, une ville sur Shikoku. Nous avons dormi dans un ryokan (une sorte d'auberge à la japonaise quoi). Ils avaient un sento sur le toit (un sento c'est un bain public où on se met tout nu devant les autres). Suivant les heures le sento était mixte (je n'y suis pas allée pour vérifier s'il l'était vraiment), masculin ou féminin. J'ai eu du mal à vraiment apprécier. Dehors, il faisait super froid, et être toute nue, ça aide pas, et dans le bain, c'était bouillant (tu aurais adoré, maman).
Super repas, super ambiance, super soirée dans un bar d'abord puis dans une des chambres. Le lendemain, nous nous sommes faits lever à 7h30. Je n'avais pas beaucoup dormi et me sentais encore bourrée des verres de sake de la veille. Mais qu'à cela ne tienne, je suis une warrior, c'est pas ça qui m'arrête !
Là, le pire de ce que l'on peut vivre au Japon m'attendait dans la salle du bas : un petit-déjeuner... C'est vraiment le seul truc que je n'apprécie pas ici. J'ai toutes les peines du monde en général à manger du riz à rien le matin, accompagné de feuilles de nori, de radis marinés dans le vinaigre, de soupe de miso et autres trucs improbables pour un pti-dèj.
Nous avons quitté ensuite le ryokan pour une ascension fantastique de quelques centaines de marches pour visiter un temple dans la montagne qui surplombe Kotohira. Une vue imprenable ! Après, c'était un temple quoi, rien de surprenant.
Ensuite nous sommes allés dans un resto qui proposait des cours de confection des nouilles udon, qui sont une spécialité du coin. Les udon sont des pâtes très épaisses à base de farine de blé que l'on cuit dans une soupe. Nous avons donc fabriqué nos propres udon, c'était super marrant, notamment toute la partie qui consiste à écraser rageusement la pâte sous ses pieds pour la lier parfaitement. Le découpage des nouilles était aussi assez rigolo, il obéit à un rituel de quelques étapes que je ne détaillerai pas ici, désolée.
Après l'effort, le réconfort, nous avons pu apprécier le fruit de notre labeur. Elles étaient, ma foi, assez inégales en taille mais très bonnes niveau goût.
Nous sommes ensuite rentrés sur Kyoto.
Voilà ceci clôt cet épisode.
Je n'ose rien promettre, de peur de ne pas tenir mes engagements.
That's all folks !